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LES 2 ETAGES DE REPONSES ADAPTATIVES

 

 

1- Hormèse et Homéostasie

 

- Ce premier niveau correspond à une réponse du corps qui ne passe pas par la conscience. Il s'agit de notre premier rempart face aux agressions extérieurs, une adaptation physiologique automatique, comportementale et instinctive qui nous permet de faire face à un virus par exemple, à une baisse de la température corporelle, à une sollicitation physique explosive, qui nous permet de coaguler le sang d’une blessure, ou encore à gérer un choc émotionnel...

Il s’agit ici de l’une des principales lois du vivant, sur laquelle on s’appuie beaucoup, c’est la loi de l’homéostasie (Tout système, laissé a lui-même en l’absence de perturbation, revient spontanément à l’état d’équilibre (pleine santé, fonctionnement optimal) au travers d’une série de processus que l’on appel des processus régulateurs (pendule)

A ce stade, il est possible de renforcer et développer ces mécanismes adaptatifs autonomes à travers la loi de l’hormese, qui nous dit : si tu appliques à ton organisme des stress ou des agressions qui ne dépassent pas sa capacité adaptative, il va s’améliorer. L’hormese est comme une homéostasie dynamique : Si l’homéostasie te ramène au niveau de départ, l’hormèse, elle, te ramene un crant suppérieur, tu va t’améliorer, tu va devenir plus fort.

 

 

2- Conscience et Connaissance

 

- Ce second niveau correspond à notre capacité à faire les bons choix, à prendre les bonnes décisions et à appliquer les bons gestes et les bonnes actions face à une agression extérieure. (engendrées par la nature qui nous entoure ou par le contact avec nos semblables).

Conscience et connaissance seront les deux paramètres indispensables au développement de notre aptitude à nous adapter à ces "agressions" plus marquées en intensité et/ou en durée,… en tous cas, qui dépassent les capacités adaptatives homéostasique autonome de notre corps et qui vont alors justifier une réponse adaptative plus consciente et plus volontaire.

Cela peut être assez basique : j’ai faims, je mange, ou encore, j’ai froid, je m’habille…, ou plus complexe : installer un pansement compressif sur une plaie qui ne s’arrête pas de saigner toute seule (hémorragie), faire un feux pour se réchauffer en pleine forêt, ou encore défendre son intégrité physique et psychologique lors d’une agression.

 

Ces deux niveaux de processus adaptatifs ont pour fonction de nous ramener vers le vivant, à condition que l’intensité et le temps auxquels nous sommes exposé à l’agression ne dépasse pas notre capacité adaptative. Dans le cas contraire, nous nous dirigeons tout droit vers la « zone d’inconfort insupportable » qui correspond à la « zone de survie » (Après avoir compensé grâce à notre capacité adaptative, nous passons en zone de décompensation et glissons plus ou moins rapidement vers la mort).

Améliorer sa vie c’est régénérer, renforcer et développer toutes ses capacités adaptatives en musclant et en tenant compte de tous les constituants de l’être humain.

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